Histoire
La Transat Paprec, (ex Transat AG2R), propose tous les deux ans à des duos de s’affronter sur l’Atlantique à bord de bateaux strictement identiques, les Figaro BENETEAU 3. Seule transatlantique à armes égales, elle révèle depuis 1992 les talents de femmes et d’hommes qui relèvent un défi sportif et humain. Cette course fait partie du championnat de France Élite de course au large.
Sous l'impulsion de son Partenaire Titre Paprec, de son organisateur OC Sport Pen Duick, et du soutien de la FFVoile et de la Classe Figaro Beneteau, la Transat Paprec devient la première course transatlantique en double mixte. En effet, pour pouvoir s’inscrire à la course, 100% des duos devaient être constitué d’une femme et d’un homme, et ceci afin de favoriser la formation de duos mixtes encore trop peu représentés sur le circuit jusqu’alors. Au final, 11 duos (NB : suite au forfait d’Élodie Bonafous) s’élanceront le 30 avril prochain depuis Concarneau. Un vent de mixité et de modernité souffle sur le circuit Figaro grâce à cette nouvelle règle et fait ses preuves dès la première édition.
Le monde de la course au large, anciens skippers et participants de l’édition 2023, sont unanimes : ce tournant vers la féminisation de notre sport est nécessaire, comme en témoigne Alain Gautier, vainqueur de l’édition de 1996 aux côtés de Jimmy Pahun : “Ce passage de la Transat Paprec en double mixte est une excellente nouvelle” ou Karine Fauconnier, vainqueure en 2000 en duo avec Lionel Lemonchois, et qui reste, à ce jour la seule femme à avoir remporté cette épreuve “Je suis enthousiaste à l’idée du double mixte, ça fait des années que je me bats pour !”.
24 JOURS
08 HEURES
40 MIN
34 SEC
VAINQUEURS
Jacques Caraès et Michel Desjoyeaux
BATEAU
SILL PLEIN FRUIT FR3
Après 24 jours, 8 heures, 40 minutes et 34 secondes de mer, Jacques Caraès et Michel Desjoyeaux remportent la première Transat AG2R LA MONDIALE en coupant la ligne d’arrivée devant le port de Gustavia à Saint-Barthélemy. Une course vient de naître…
MICHEL DESJOYEAUX vainqueur en 1992 : « En 1992, c’était la première fois que les Figaro Beneteau 1 faisaient un parcours aussi long. Nous ne partions pas exactement dans l’inconnu mais pas mal de mâts étaient tombés lors des saisons précédentes. Nous ne savions donc pas très bien si nous arriverions à traverser entiers dans les alizés et, si nous pourrions nous permettre de pousser les bateaux à fond jusqu’au bout. Avec Jacques, nous nous étions battus jusqu’au dernier moment et au final nous étions arrivés avant le deuxième ! De très bons souvenirs ! »
JACQUES CARAËS vainqueur en 1992 : « Le souvenir de ma victoire en 1992 avec Mich’(N.D.L.R.: Michel Desjoyeaux) est très fort. L’accueil à Saint-Barth avait été extraordinaire. Il y avait un monde fou et nous avions comme partenaire Sill, donc Gilles Falhun nous a reçus comme il sait le faire. C’est inoubliable. »
1992
Une course vient de naître…
16 duos inscrits
20 JOURS
20 HEURES
34 MIN
26 SEC
VAINQUEURS
Roland Jourdain et Jean le Cam
BATEAU
SILL PLEIN FRUIT FR3
Roland Jourdain et Jean le Cam auteurs d’une victoire historique ! Jamais dans l’histoire des Transatlantiques, un équipage ne s’est imposé avec un si faible écart sur le deuxième : 63 secondes seulement d’avance sur Bertrand de Broc et Marc Guillemot.
ROLAND JOURDAIN vainqueur en 1994 : « Nous nous sommes offert un duel incroyable avec le duo Guillemot – De Broc. Dans la nuit, sous un grain : c’était fort ! Au final, nous nous sommes imposés par 63 petites secondes. Un écart surréaliste au bout de trois semaines de course ! Je m’en souviendrai toute ma vie, c’est certain. »
JEAN LE CAM vainqueur en 1994 : « La victoire à Gustavia avec Bilou (Roland Jourdain) et cet écart infime a rendu le moment encore plus fort. »
1994
Pour 63 secondes seulement
20 duos inscrits
24 JOURS
11 HEURES
54 MIN
32 SEC
VAINQUEURS
Alain Gautier et Jimmy Pahun
BATEAU
BROCELIANDE
Alain Gautier et Jimmy Pahun ont été récompensés de leur option nord et devancent de moins d’une heure et demie Jean le Cam et Florence Arthaud. « Un niveau équivalent à celui de la grande époque des multicoques, il y a une dizaine d’années », résume Alain Gautier.
ALAIN GAUTIER vainqueur en 1996 : « Pour moi, c’était le début avec un sponsor, en l’occurrence Brocéliande. Concernant mon équipier, j’avais hésité à partir avec un pro du circuit. J’ai finalement fait un choix plus personnel en embarquant Jimmy Pahun, un copain d’enfance, avec qui je navigue depuis 1977. Ensemble, nous avons écrit une belle histoire.
JIMMY PAHUN vainqueur en 1996 : « Quand j’étais gosse, j’avais une idole qui s’appelait Alain Colas et je m’étais dit, qu’un jour, comme lui, je gagnerai une transat. J’ai eu la chance que cela arrive en cette année-là C’est d’autant plus super que je l’ai fait avec un ami. A posteriori, cela a d’ailleurs renforcé notre amitié. »
1996
Une option nord payante
19 duos inscrits
22 JOURS
14 HEURES
24 MIN
11 SEC
VAINQUEURS
Bruno Jourden et Marc Guessard
BATEAU
NINTENDO 24
Un suspense soutenu jusqu’à la fin. Bruno Jourden et Marc Guessard, sur Nintendo 64, au terme de 22 jours et 14 heures de mer et 3 760 milles parcourus à la vitesse moyenne de 6 nœuds, sont les beaux vainqueurs de cette 4e Transat AG2R LA MONDIALE en double.
Bruno Jourdren vainqueur en 1998 : « Je venais de signer un partenariat avec Nintendo. Pour la première fois, j’avais pu me préparer correctement. J’avais un bon bateau, un bon équipier : tout était déjà bien avant le départ. Notre victoire est venue couronner le tout. Sur l’eau, je me souviens qu’il y avait eu de nombreux rebondissements après Madère, à cause de la pétole. Idem en arrivant sur les Antilles. C’était fort. Jusqu’au bout. »
1998
Un suspense soutenu jusqu’à la fin
24 duos inscrits
27 JOURS
09 HEURES
50 MIN
38 SEC
VAINQUEURS
Karine Fauconnier et Lionel Lemonchois
BATEAU
SERGIO TACCHINI ITINERIS
Karine Fauconnier et Lionel Lemonchois, sur Sergio Tacchini Itinéris, remportent la 5ème édition en 27 jours 9 heures et 50 minutes. Tempêtes dans la première étape et grandes périodes de calme blanc dans la traversée de l’Atlantique ont été les points marquants de l’épreuve.
Karine Fauconnier vainqueur en 2000 : « Cette victoire avec Lionel Lemonchois était l’aboutissement de quatre années de Figaro Beneteau. Je me souviens que nous avions rencontré des conditions assez difficiles : très musclées lors de la première étape et plutôt molles sur la deuxième partie du parcours. C’était donc une transat assez tactique. Je crois en effet que la différence ne s’était pas faite sur la vitesse mais sur la stratégie météo parce qu’il y avait eu des coups à faire pour arriver à se sortir de tous ces pièges. »
2000
Entre calme blanc et tempêtes
42 duos inscrits
22 JOURS
13 HEURES
06 MIN
55 SEC
VAINQUEURS
Hervé Laurent et Rodolphe Jacq
BATEAU
COLBERT ORCO
Avec un temps cumulé sur les deux étapes de 22 jours 02 heures et 39 minutes, Hervé Laurent et Rodolphe Jacq ont remporté la 6e Transat AG2R LA MONDIALE. C’est à 00h20, heure locale, que Colbert Orco a franchi la ligne d’arrivée de la deuxième étape remportée six heures plus tôt par Erwan Tabarly & Philippe Vicariot.
HERVÉ LAURENT vainqueur en 2002 : « Il y a un moment qui restera gravé dans ma mémoire sur cette édition, lorsque Rodolf Jacq et moi étions au large de Porto (Madère). Après mon analyse météo, je suis sorti sur le pont et je lui ai dit « on va la gagner cette transat ! J’avais compris que notre option était la bonne. »
RODOLPHE JACQ vainqueur en 2002 : « Avec Hervé Laurent, nous avions réussi à boucler un budget, un peu à la dernière minute, mais qui nous avait permis de louer le Figaro de Philippe Poupon. Le bateau était prêt, il n’y avait plus qu’à poser les fesses dessus. Tout s’est décidé très vite, mais de manière très professionnelle. Nous avons donc rapidement trouvé nos marques. Notre victoire dans cette course a été pour moi un propulseur. J’ai ainsi gagné ma place sur les plus grands bateaux et fait ma place dans le monde de la voile professionnelle. »
2002
« on va la gagner cette transat ! »
25 duos inscrits
20 JOURS
08 HEURES
49 MIN
35 SEC
VAINQUEURS
Armel le Cléac’h et Nicolas Troussel
BATEAU
GROUPE SCE LE TELEGRAMME
Armel Le Cléac’h et Nicolas Troussel (Groupe SCE-Le Télégramme) s’imposent après 3760 milles parcourus en 20 jours 8 heures 49 minutes et 3 secondes de mer. Ils devancent la paire Pascal Bidégorry et Sidney Gavignet (Banque Populaire), qui les a menacés jusque dans les ultimes longueurs.
NICOLAS TROUSSEL vainqueur en 2004 : « En 2002, nous avions été contraints à l’abandon avec Armel à cause d’un étai cassé. Deux plus tard, nous avons pu prendre notre revanche. Première transat, première grande victoire, une arrivée le 11 mai, jour de notre anniversaire commun à Armel et moi : 2004 était tout simplement magique ! »
ARMEL LE CLÉAC’H vainqueur en 2004 : « Quel souvenir cette victoire, en 2004, le jour de notre anniversaire. C’était d’autant plus fort que nous avions trouvé un partenaire au dernier moment. Une situation particulièrement stressante avant un départ. Finalement, c’est une belle histoire avec la victoire au bout. »
2004
« 2004 était tout simplement magique ! »
31 duos inscrits
19 JOURS
22 HEURES
24 MIN
30 SEC
VAINQUEURS
Kito de Pavant et Pietro d’Ali
BATEAU
GROUPE BEL
Après 19 jours 22 heures 24 minutes et 30 secondes de combat sans relâche, Kito de Pavant et Pietro d’Ali ont passé la ligne d’arrivée de la Transat AG2R LA MONDIALE à Saint-Barthélemy sur Groupe Bel, et bien mérité leur place de vainqueur. Une arrivée groupée : moins de 24 heures pour voir arriver 23 équipages sur 25… Du jamais vu !
Kito De Pavant vainqueur en 2006 : « C’était une très belle transat mais cela avait été difficile car il y avait beaucoup de bateaux très proches les uns des autres et notre victoire s’est dessinée vraiment sur la fin, comme c’est souvent le cas. C’est aujourd’hui un très bon souvenir. Nous formions pourtant un drôle de tandem avec mon italien préféré, Pietro d’Ali. »
2006
Du jamais vu !
28 duos inscrits
22 JOURS
19 HEURES
13 MIN
55 SEC
VAINQUEURS
Laurent Pellecuer et Jean-Paul Mouren
BATEAU
SNEF CLIPTOLSPORT
C’est une victoire impressionnante de SNEF et Cliptol Sport. Avec une flotte étalée sur 1 000 milles, les vainqueurs ont su choisir la bonne option. Malgré une météo difficile et des vents capricieux, ce tandem s’est démarqué grâce à une tactique très sud. En se plaçant dans le bon peloton SNEF et Cliptol Sport a relancé du suspense dans la course dès Madère.
JEAN-PAUL MOUREN vainqueur en 2008 : « Je garde en mémoire le risque météo que nous avons pris avec Laurent alors que le groupe leader avait pris une option plus raisonnable. C’était une décision peu confortable puisqu’on risquait de se marginaliser franchement. Au final, cela nous a réussi. C’était un immense plaisir d’arriver en tête, à trois heures de matin, un peu comme un pigeon qui sort d’un chapeau : un instant assez magique ! »
LAURENT PELLECUER vainqueur en 2008 : « Notre victoire avec Jean-Paul Mouren était un peu symbolique : elle est arrivée dix ans après notre première participation commune en 1998. Nous étions partis pour nous faire grandement plaisir et jouer ce que l’on pouvait dans notre situation, qui n’était pas celle de gagnants absolus, comme nous étions sans pression et sans contrainte. Lorsque nous sommes arrivés à Madère, un grand choix stratégique s’est proposé à nous et notre liberté de navigation nous a permis de choisir une option plus risquée mais plus logique. Au final, cela nous a ouvert une voie presque royale vers la victoire et notre expérience nous a permis d’aller au bout de cette opportunité. Nous avons été ravis de pouvoir jouer nos propres cartes. »
2008
une tactique très sud
26 duos inscrits
22 JOURS
16 HEURES
59 MIN
11 SEC
VAINQUEURS
Armel le Cléac’h et Fabien Delahaye
BATEAU
BRIT AIR
Coupant la ligne d’arrivée à Saint-Barthélemy le 11 mai à 00 heures 59 minutes 11 secondes (6 heures 59 minutes 11 secondes heure de Paris), Armel Le Cléac’h et Fabien Delahaye s’adjugeaient la victoire sur la dixième Transat AG2R LA MONDIALE après 22 jours 16 heures 59 minutes et 11 secondes d’une course menée avec talent et maîtrise.
ARMEL LE CLÉAC’H vainqueur en 2010 : « Nous nous doutions que c’était plutôt bien parti mais nous avons eu la confirmation de notre victoire à quelques heures de l’arrivée seulement, lorsque Jean Maurel (le directeur de course, ndlr) nous a annoncé par VHF que nous étions les premiers. Nous avons été aux avant-postes dès le 4e ou 5e jour de mer. Après, nous sommes restés au contact avec trois autres bateaux. Nous avons passé la porte des Canaries quasiment ensemble et ensuite, nous avons presque fait les mêmes options dans le Sud. Au final, nous avons réussi à être devant eux à l’arrivée. Pas de beaucoup. C’est vraiment une très belle bagarre. »
FABIEN DELAHAYE vainqueur en 2010 : « Pour ma première Transat, je ne pouvais pas espérer mieux. Une victoire, c’est magique ! J’ai passé 23 jours super en mer. Que du bon ! Que du bonheur ! On n’a pratiquement pas mis le pilote à part au début, lorsque c’était un peu rentable dans les petits airs la nuit. Mais ensuite, nous ne l’avons pas branché plus d’une heure d’affilée. Naviguer avec Armel, c’est top. A bord de Brit Air, il n’y a jamais eu un mot plus haut que l’autre. On s’est éclaté pendant toute la Transat. C’est un pur bonheur. »
2010
Une course menée avec talent et maîtrise
25 duos inscrits
22 JOURS
08 HEURES
55 MIN
45 SEC
VAINQUEURS
Gildas Morvan et Charlie Dalin
BATEAU
CERCLE VERT
Cette 11ème édition n’a pas dérogé à la règle et pour son vingtième anniversaire, la Transat AG2R LA MONDIALE a offert un spectacle et une intensité que personne n’aurait imaginée au départ de Concarneau, le 21 avril dernier. Après avoir essuyé des tempêtes, navigué à la recherche de l’alizé et tenté d’échapper aux algues maudites, les 16 tandems engagés dans cette édition 2012 ont tous réussi à franchir la ligne d’arrivée à Saint-Barthélemy, tous accueilli avec la plus grande ferveur possible et imaginable. La victoire revenant à Gildas Morvan et Charlie Dalin après 22 jours 8 heures 55 minutes et 45 secondes d'une course menée avec talent et maîtrise.
2012
Une course menée avec talent et maîtrise
16 duos inscrits
22 JOURS
06 HEURES
17 MIN
59 SEC
VAINQUEURS
Gwénolé Gahinet et Paul Meilhat
BATEAU
SAFRAN GUY COTTEN
Le 28 avril à 19h 17mn 59sec, sur les eaux turquoises de Saint-Barthélemy, deux jeunes marins, Gwenolé Gahinet et Paul Meilhat déflorent la ligne d’arrivée dans le port de Gustavia. Safran-Guy Cotten remporte cette 12ème édition de la transat en double à armes égales devant Skipper Macif (Fabien Delahaye/Yoann Richomme) et le double mixte 30 Corsaires (Alexia Barrier/Laurent Pellecuer) : un podium très rafraîchissant, représentant en partie une nouvelle génération de coureurs au large.
2014
Un podium très rafraîchissant
15 duos inscrits
22 JOURS
01 HEURES
06 MIN
53 SEC
VAINQUEURS
Thierry Chabagny et Erwan Tabarly
BATEAU
GEDIMAT
Ils venaient chercher la victoire, ils l’ont arrachée. « On l’a fait mec ! » a lâché Thierry à Erwan au moment de couper la ligne d’arrivée devant Gustavia le 25 avril 2016 à 14 :14 :53. Le tandem gagnant de Gedimat, Thierry Chabagny et Erwan Tabarly, s’est adjugé la victoire sur la treizième Transat AG2R LA MONDIALE après 22 jours 1 heure 6 minutes et 53 secondes.
Erwan Tabarly «. Nous sommes partis avec de la confiance, même si nous n’avons pas toujours été sereins dans tous nos choix. Sur la cartographie, nous avons peut-être fait une belle trajectoire mais en vérité, nous avons parfois fait des mauvais coups. Au final, nous avons toujours su revenir. La veille de l’arrivée, nous avons eu une baisse de moral à cause d’Agir Recouvrement qui était en train de nous doubler. Nous pensions alors finir 2e, une fois de plus. L’arrivée s’est jouée à rien. C’est impressionnant de voir qu’au bout de trois semaines de course, sur un empannage, à un quart d’heure près, la victoire peut t’échapper. .”
Thierry Chabagny « Lors des dernières 24 heures, dans la pétole, plutôt que d’être au taquet tous les deux sur le pont, nous sommes restés sur notre rythme de transat. L’idée était de faire les bons choix jusqu’au bout et ne pas partir dans des délires. Ça nous a servi sur la phase de match racing avec Agir Recouvrement qui a essayé de nous envoyer dans le décor pour nous faire craquer. »
2016
« On l’a fait mec ! »
15 duos inscrits
18 JOURS
11 HEURES
48 MIN
22 SEC
VAINQUEURS
Thomas Ruyant et Adrien Hardy
BATEAU
AGIR RECOUVREMENT
18 jours 11 heures, 48 minutes, 22 secondes : tel est le temps de course du duo premier à Gustavia sur cette quatorzième édition de la Transat AG2R LA MONDIALE : Adrien Hardy & Thomas Ruyant ont en effet franchi la ligne d’arrivée à Saint-Barthélemy ce jeudi 10 mai à 18H48’22’’ (00H48’22’’ heure de Paris). Cela faisait déjà plus d’une semaine qu’ils menaient la danse !
2018
Victoire après une semaine en tête
20 duos inscrits
18 JOURS
05 HEURES
08 MIN
03 SEC
VAINQUEURS
Nils Palmieri et Julien Villion
BATEAU
TEAM WORKS
Tous les deux bizuths de la Transat Paprec > TED, Nils Palmieri et Julien Villion frappent un grand coup en arrivant les premiers à Gustavia, à Saint-Barthélemy. Partisans de l’option nord, les deux hommes ont toujours cru à leur option, même quand les routages semblaient avantager les « sudistes ». Leur objectif a toujours été de rester en tête de leur groupe, ce qu’ils sont parvenus à faire avec brio. Ils battent le record de l’épreuve de 6 heures 40 minutes et 19 secondes.
2021
Une option nord payante !
18 duos inscrits
18 JOURS 19 HEURES 01 MINUTE ET 33 SECONDES
VAINQUEURS
Charlotte Yven et Loïs Berrehar
BATEAU
MACIF
En franchissant la ligne d’arrivée de la 16e édition de la Transat Paprec ce vendredi matin à 02h 03min 33sec locale (08h 03min 33sec, heure de métropole), Loïs Berrehar et Charlotte Yven (Skipper MACIF) inscrivent leurs noms au palmarès de la transatlantique en duos 100% mixtes entre Concarneau et Saint-Barthélemy (avant jury). Leur temps de course est de 18 jours 19 heures 01 minutes et 33 secondes. Les navigateurs de Skipper MACIF ont effectué les 3.890 milles du parcours à la vitesse de 8,58 nœuds sur l’orthodromie (la route directe). Une véritable consécration pour Loïs Berrehar et Charlotte Yven, qui ont en réalité parcouru 4160,89 milles à la vitesse moyenne de 9,23 nœuds.
Le résumé de leur course - Une master class de sang-froid et d'enthousiasme !
Une arrivée au cœur de la nuit à l’issue d’une des batailles les plus épiques de l’histoire de la Transat Paprec. La course a changé de nom, de sponsor-titre et elle s’est offert un suspense intenable jusqu’au bout, un suspense à couper le souffle. Dans cette course de vitesse où il fallait résister à tout, aux grains, aux algues, à la fatigue et parfois à la monotonie, Charlotte Yven et Loïs Berrehar ont tenu bon, jusqu’au bout, s’offrant une légère avance sur leurs deux poursuivants avant d’entamer le tour de l’île. Ils ont donc franchi la ligne d’arrivée dans l’obscurité laissant enfin éclater leur joie après ce combat de chaque instant.
2023
Loïs Berrehar (Skipper MACIF) : “Nous avons réalisé hier soir en fin de journée que c’était gagné. Ça a été un match dingue, je n’avais jamais connu une course aussi serrée. Et je suis content de faire découvrir Saint-Barth à Charlotte ! J’ai eu la chance de terminer trois fois cette course, de terminer 2e, 3e et là premier. C’est la première fois que je remporte une course majeure ! On avait un super binôme, une belle complicité et j’ai adoré naviguer avec Charlotte. On n’a pas fait de différence entre nous, on a tout fait ensemble. Et je suis prêt à repartir dès demain avec elle pour traverser l’Atlantique ! »
Charlotte Yven (Skipper MACIF) : « Ça a été une course super intense jusqu’au bout. Il y a eu du match, une super bagarre… Je suis très heureuse de terminer ma 1ère transatlantique à la 1ère position ! Pendant 18 jours de mer, on a eu des conditions très variées. On a été au contact tout au long de la course, comme s’il s’agissait d’une Solitaire du Figaro. C’était dingue ! On a été sous tension jusqu’à la fin, j’ai du mal à réaliser que l’on est arrivé, qu’il y a tout cet engouement autour de nous. C’est vraiment super chouette de renouer avec la terre de cette façon-là ! »
12 duos inscrits