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Cap St Barth, l’envie d’avoir envie !

Ils ont créé la surprise en s’insérant dans les premières positions dès le parcours côtier hier puis en tenant la cadence dans la soirée et ce lundi. Cindy Brin et Thomas André n’ont pourtant jamais disputé la Transat Paprec. Monitrice de voile, première native de Saint-Barthélemy à participer à la course, elle répète à l’envie qu’il s’agit « du rêve d’une vie ». De son côté, Thomas, fier de ses racines bretonnes, a fait ses gammes en Mini et débute sa 2e année en Figaro, non sans talent. Récit de l’histoire saisissante de Cap St Barth dont l’arrivée est attendue avec ferveur dans la perle des Caraïbes.    

CE QU’IL FAUT RETENIR DES DERNIÈRES 24 HEURES


- Le duo Cindy Brin et Thomas André (Cap Saint Barth) est arrivé en tête du parcours côtier disputé après le départ - Le public était au rendez-vous dimanche au ponton, sur les côtes et sur l’eau pour encourager les skippers

- À l’issue d’une première nuit en mer, la flotte est particulièrement regroupée, avec seulement 14 milles d’écart et 11 milles en latéral

- Au classement de 15 heures, le binôme Hugo Dhallenne et Charlotte Yven (Skipper Macif), légèrement à l’Ouest, a pris les commandes du classement devant Martin Le Pape et Mathilde Géron (Demain) - La tête de flotte est attendue au Cap Finisterre demain soir

L'ARTICLE DU JOUR.

Ces derniers jours sur le village de la Transat Paprec, Cindy Brin arborait de grandes lunettes de soleil cachant son visage et les cernes qui creusaient son visage. Elle reconnaissait à demi-mot que l’ultime semaine avait été « un peu compliquée ». La native de Saint-Barthélemy évoquait la météo capricieuse de Concarneau et le froid mais il était facile de deviner qu’il n’y avait pas que ça. Il fallait quitter ses deux enfants pendant près de trois semaines et, surtout, être à la hauteur d’un challenge immense. Car pour Cindy, la Transat Paprec n’est pas vraiment une course comme les autres. « Être ici, c’est le rêve d’une vie, un projet de 20 ans » répétait-elle hier.




« Avec Thomas, un bon feeling dès le début »

 

L’histoire est belle : Cindy est née et a grandi à Saint-Barthélemy. Dès le plus jeune âge, elle a été marquée par les arrivées de la Transat Paprec, ces marins venus de l’hexagone, leurs visages façonnés par les efforts et les embruns, la fête pour les recevoir et tout l’imaginaire qu’ils charriaient avec eux. Devenue monitrice de voile, ce sont ses élèves qui l’ont encouragée à sauter le pas. « Je pousse mes jeunes à donner toujours le meilleur d’eux-mêmes et à aller au bout de leur rêve, expliquait-elle il y a un mois. Quand je leur ai parlé de cette transatlantique, ils m’ont dit ‘vas-y Cindy, il faut que tu y ailles’ ».


Pourtant, pas question de ne pas s’y préparer consciencieusement. Cindy décide de se rendre en métropole et d’y passer l’hiver, loin de la douceur de Saint-Barth. Elle essaie le bateau en octobre dernier et réalise plusieurs tests avec des skippers afin de trouver son binôme. Avec Thomas André, Cindy assure qu’ils ont eu « un bon feeling dès le début ». Lui s’est fait connaître en représentant les écoles Diwan (l’enseignement en breton) lors de ses années Mini. Sportivement, Thomas est souvent au rendez-vous à l’image de sa 5e place à la Mini-Transat en 2023 puis de ses bons débuts en Figaro (6e du Trophée Laura Vergne en 2024). Ce Breton aime son duo avec Cindy, « une passerelle entre deux territoires », Bretagne et Saint-Barthélemy, à l’image de ce qu’est la Transat Paprec.




« Ils démontrent tous les deux qu’ils apprennent très vite »

Au départ, l’émotion est palpable. La mère de Cindy est en larmes. Ses enfants, son compagnon et des proches sont là aussi. Thomas peut aussi compter sur sa copine, sa famille et ses amis. « Le départ a été super intense et très émouvant », confiait Thomas ce matin. Car après l’émotion, les deux ont tout donné, avec un sacré enthousiasme.


Leur plaisir de naviguer ensemble se perçoit dès le « top départ ». Durant le parcours côtier, ils parviennent à jouer des coudes avec les leaders. Mieux, ils prennent un temps les commandes de la course dans le chenal de Concarneau. « Faire la course devant les cadors, c’est un super cadeau que l’on a fait à nos proches et déjà un beau souvenir », savoure Thomas. 

Alors que la flotte file dans le Golfe de Gascogne, le duo s’accroche encore et passe la soirée à la 3e place. À l’issue de la première nuit, ils étaient 6e en étant au coude-à-coude avec Jules Ducelier et Sophie Faguet (Région Normandie), un des favoris.  Rien n’est facile pour autant : Thomas confie qu’ils ont tous les deux été malades cette nuit. « On a serré les dents comme on pouvait mais là ça va mieux », rassure-t-il. 


Quoi qu’il en soit, « leur début de course est incroyable, s’enthousiasme Francis Le Goff, le directeur de course. Ils ont beaucoup de qualités : elle est monitrice, lui progresse en Figaro depuis l’an dernier et ils démontrent tous les deux qu’ils apprennent très vite. »



Ce départ canon est une belle promesse pour eux et un sacré signal pour le dynamisme de la voile à Saint-Barthélemy. Car dans son sillage, Cindy montre aussi la voie aux jeunes à qui elle enseigne la discipline. Parmi eux, il y a le jeune Stanley Haes (10 ans) qui s’est offert récemment la 3e place à la Coupe Internationale de printemps à Martigues en Optimist. Après avoir remporté sa coupe, Stanley et sa famille sont venus à Concarneau encourager Cindy, un avant-goût de ce qui aura lieu à son arrivée à Saint-Barthélemy. « Ça va être exceptionnel, confiait-elle juste avant de partir. Je crois savoir à quoi m’attendre mais je ne sais pas quelle sera l’ampleur de l’accueil ». Dans la foulée, sourire malicieux, Thomas ajoutait : « il y a beaucoup de skippers qui veulent arriver avant nous pour vivre la fête avec nous. Mais nous, on a envie d’arriver avant eux ! »



ILS ONT DIT


Martin Le Pape (Demain) : « Tout va bien à bord de Demain. On a eu une nuit humide avec trente nœuds de vent mais rien d’extraordinaire. En termes de vitesse c’est pas mal : on a un petit décalage Est par rapport au reste de la flotte, notamment Skipper Macif et Région Normandie. On verra ce que ça donne d’ici quelques jours pour traverser la molle au cap Finisterre. »  

 

Davy Beaudart (Hellowork) : « Après un départ assez tonique en baie de Concarneau, on a commencé par un bord de reaching sous gennaker. C’était assez engagé et loffé avec des rafales à près de 30 nœuds et c’était bien humide face à la mer. Le bateau était penché, sous l’eau. Ensuite, ça a commencé à mollir à l’approche du front. On a continué à faire du près dans une dizaine de nœuds de vent jusqu’à ce que le front nous passe dessus avec pas mal de pluie pendant à peu près 2 heures. Une fois qu’on a passé le front en fin de nuit, le vent est revenu de Nord-Ouest, on a remis le gennaker depuis. C’était à nouveau humide et engagé mais là ça commence à mollir. Et on a retrouvé un peu de soleil aussi ! »

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