Après leur 2e nuit en mer, les concurrents continuent leur progression vers le Sud. Hier, ils ont dépassé le Cap Finisterre et la grande majorité a contourné le Dispositif de Séparation du Trafic par l’Est. Si Camille Bertel et Pierre Leboucher (Cap Ingélec) continuent de dominer la flotte, les écarts sont infimes : les 7 premiers se tiennent en moins de 7 milles et « tous sont encore dans le jeu » souligne la direction de course. État des lieux avant d’aborder un front en début d’après-midi.
Les concurrents continuent leur progression vers le Sud. Hier, ils ont dépassé le Cap Finisterre et la grande majorité a contourné le Dispositif de Séparation du Trafic par l’Est (représenté par le carré bleu ci-dessus).
Il y a des sourires derrière les voix de Francis Le Goff, Directeur de Course et son adjoint Yann Chateau, en veille sur les concurrents. « Je suis très heureux d’avoir une flotte aussi compacte », assure Francis. La veille, seuls MonAtoutÉnergie.fr (Arthur Hubert-Colombe Julia) et Race for Science – Verder (Alicia De Pfyffer-Edouard Golbery) ont contourné le DST par l’Ouest, étirant légèrement la flotte. « Mais au final, ils ne s’en sortent pas si mal et restent dans le jeu à moins de 20 milles de la tête de course » dixit Francis.
Cap Ingélec mène toujours la flotte
« Ça montre qu’ils ne veulent pas jouer leur Transat Paprec là-dessus, qu’ils n’ont pas peur de perdre et qu’ils ont envie de gagner », poursuit Yann Chateau. Cela démontre aussi que les concurrents sont particulièrement regroupés. Ils se tiennent en seulement 22 milles avec les sept premiers bateaux qui ne sont séparés que de 7 milles ! « Les écarts sont si faibles dans le paquet du milieu qu’ils doivent regarder l’AIS toutes les deux minutes », s’amuse Francis Le Goff.
Alors que la flotte vient de disputer sa 2e journée en mer, il y a une constante : le duo Camille Bertel – Pierre Leboucher mène un train d’enfer. Cap Ingélec a pris les commandes de la course au milieu du Golfe de Gascogne, lundi, et les conserve depuis. « Ils ont un très bon rythme et parviennent à chaque fois à tirer leur épingle du jeu », explique Francis Le Goff.
Vers 5h00 ce mercredi matin, les concurrents ont tous mis le cap vers l’Ouest. « Ils touchent actuellement un vent du Sud, bâbord amure, explique Yann Chateau. Il y a une dépression en approche avec un front relativement déstructuré. Les skippers devraient le toucher en début d’après-midi ». Le vent va prendre de l’Ouest obligeant les concurrents à virer de bord pour continuer leur progression vers le Sud. « Ils auront deux options : soit longer les côtes portugaises pour passer au sud de la dorsale, soit faire plus de sud et viser directement le waypoint de la Palma ». Les conditions sont trop instables pour savoir si des écarts seront plus conséquents à l’issue de ce choix-là. Ce sont les joies de la Transat Paprec avec du match à tous les étages et cette impression tenace que tous les duos jouent leur carte à fond !