Davy Beaudart – Julie Simon : « arriver sur le podium »

PAROLES DE DUOS. Ils font assurément partie de la catégorie des outsiders. Le duo d’Hellowork cumule une solide expérience. Julie a disputé trois saisons en Mini et elle est un visage connu des pontons du Figaro depuis 2023. Davy est aussi passé par le Mini avant de cumuler des expériences multiples, notamment en IMOCA. Un vécu des compétitions, du large et de l’Atlantique qui sera précieux à la Transat Paprec où il ne faudra jamais rien lâcher. Ça tombe bien, c’est exactement ce à quoi aspirent Julie et Davy.

Davy, tu as une solide expérience en course au large mais tu n’avais jamais participé à cette transatlantique… Comment tu l’expliques ? Davy : Je n’avais jamais eu l’occasion d’y participer avant. Grâce à Hellowork, on va pouvoir prendre le départ avec Julie. C’est une course que je regarde depuis longtemps d’un coin de l’œil et ça va être l’occasion de faire une belle course et d’arriver bien placé à l’arrivée ! Qu’est-ce qui t’a motivé à relever ce challenge, Julie ? Julie : Déjà, moi j’aime beaucoup ce bateau. On est en monotypie avec des bateaux qui se manœuvre hyper bien, c’est très joueur. C’est possible d’exploiter tout ce qu’on peut en termes de stratégie et de météo. Quand il faut chercher une bascule et juste empanner dix minutes, on le fait, on n’hésite pas. Le support est top, le programme est cool et il y a un très haut niveau.

« Il va falloir être bon tout du long ! »

Comment s’est formée votre duo ? Davy : Dès que le projet s’est formé, je l’ai appelé. Ça s’est fait assez rapidement. Je ne la connaissais pas personnellement mais de nombreuses connaissances m’ont dit beaucoup de bien d’elle. Julie a déjà performé en Figaro et son expérience sera précieuse aussi pour cette course. Julie : Pour notre cohésion, on passe du temps ensemble sur l’eau et aussi sur terre à bricoler, à réfléchir au projet, à se préparer. C’est important de bien se connaître pour être ensuite performant sur l’eau. Davy, en quoi tes expériences passées peuvent te servir pour cette course-là ? Davy : Forcément, toutes les expériences maritimes sont formatrices. L’IMOCA, c’est un bateau incroyable. Tout ce que j’ai pu engranger en météo, en stratégie me servira pour la suite même si les bateaux ne sont pas identiques. L’intensité de la régate en IMOCA m’a appris à développer ce sens marin qui m’aide à performer sur l’eau. Julie, tu as déjà fait une transatlantique en Mini… Julie : La Mini Transat, c’était vraiment la découverte. Désormais, je sais un peu plus à quoi m’attendre. Ça donne une motivation supplémentaire d’y retourner, de traverser à nouveau l’Atlantique, de retrouver les Alizés… Ça va être un chouette moment ! Quel est votre objectif à la Transat Paprec ? Davy : C’est une course donc le but du jeu, c’est d’arriver avant les autres. On se donne tous les moyens pour y arriver autant sur le plan technique que sportif. Notre ambition, c’est d’arriver sur le podium. Le plateau est relevé, ça va être très intense… Il va falloir être bon tout du long ! Qui sont les favoris de la course ? Julie : C’est difficile à dire, le plateau est assez homogène. Mais pourquoi pas nous tout simplement ? Davy : Je crois que je répondrai la même chose !