Laure Galley-Kévin Bloch (DMG MORI Academy) : « on ne pouvait pas rêver beaucoup mieux ! »
- Antoine Grenapin
- il y a 17 heures
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Ils sont les grands animateurs de ce début de Transat Paprec. Dans les premières places dès le parcours côtier, Laure Galley et Kévin Bloch ont ensuite pris les commandes et sont passés en tête mardi soir au Cap Finisterre. Toujours dans le coup et à la lutte aux avant-postes, ils pointent à 14 heures à la 3e place derrière Demain (Martin Le Pape-Mathilde Géron, 1ers) et Hellowork (Davy Beaudart et Julie Simon, 2es). Tous filent à vive allure vers La Palma où la tête de flotte est attendue dimanche soir. En fin de matinée, Laure a pris le temps de revenir sur ce départ canon.

Vous avez réalisé un très bon début de course… Comment l’avez-vous vécu de l’intérieur ? C’est sûr que c’est plaisant de bien attaquer la course. Nous avons fait un bon parcours côtier, ce qui nous a déjà mis dans le bon tempo. Ensuite, on a gardé un bon rythme dans le Golfe de Gascogne, on a fait de bons choix de trajectoires… Ça nous a permis de passer le cap Finisterre en tête… Honnêtement, on ne pouvait pas rêver beaucoup mieux ! Qu’est-ce qu’on ressent quand on voit que tout fonctionne ? On se dit qu’on a bien bossé cet hiver et qu’on a fait les bons choix… Ça fait vraiment plaisir, c’est chouette ! On essaie aussi de profiter au maximum, d’autant que ça commence à se réchauffer !
"Quand la prise de risque paie, c’est forcément bénéfique !"
Vos choix de placement avec le cap Finisterre se sont avérés payants. Comment cette décision s’est-elle forgée ?
Elle s’est faite assez tôt. La rotation du vent nous a poussés à nous décaler dans l’Est. Mais c’était un pari un peu plus risqué, surtout si la molle avait été un peu plus importante que pour les bateaux présents dans l’Ouest. Finalement, la différence n’a pas été si importante et ça nous a raccourci la route. Quand la prise de risque paie, c’est forcément bénéfique !
L’une des particularités de votre binôme, c’est que Kévin a aussi été ton entraineur…Je suis ravie d’être dans le match avec lui. J’apprends tous les jours beaucoup de choses à ses côtés. C’est un skipper d’expérience et c’est précieux. Là, il est à la barre parce que c’est assez sport, on ne peut pas mettre le pilote automatique !