Le biathlète Émilien Jacquelin, un visiteur de prestige à la Transat Paprec !
- Antoine Grenapin
- il y a 6 jours
- 2 min de lecture
L’un des meilleurs biathlètes français était présent au village de la Transat Paprec ce vendredi. Émilien Jacquelin, double médaillé olympique et quintuple champion du monde, est soutenu par Seiko, tout comme Les Étoiles filantes, le bateau de Quentin Vlamynck et Audrey Ogereau. Ils ont pu échanger ensemble et dresser des parallèles entre leurs deux disciplines. Dans l’après-midi, Émilien a pris le temps de se confier. Morceaux choisis.

Pourquoi être venu ici au village de la Transat Paprec ? Je suis venu pour accompagner et encourager Quentin et Audrey avec le bateau Les Étoiles Filantes et Seiko. C’est la première fois que je me rends à la Transat Paprec mais aussi à Concarneau. Et je suis très content de découvrir cet univers.
Tu arrives à dresser des parallèles entre ton sport, le biathlon, et la course au large ? Ce sont deux univers avec des milieux un peu hostiles, la mer et la montagne. C’est la première fois que je rencontrais Quentin et Audrey, c’est un peu une passation entre l’hiver et l’été. Ce sont des personnes avec beaucoup d’humilité, ils ont pris le temps de vulgariser, de tout m’expliquer… C’est toujours intéressant de partager avec d’autres sportifs. Et on se rend compte qu’il y a beaucoup de points communs, notamment dans la gestion des conditions météos.
"Il faut donner le meilleur de soi-même et rester lucide, ne pas se faire submerger par ses émotions ou par les événements"
On parle beaucoup de météo en course au large… C’est la même chose en biathlon ?
Nous, il y a peut-être un peu moins de contrainte et moins de pression. Mais c’est un élément à prendre en compte : il est important de bien savoir s’adapter pour donner le meilleur de nous-mêmes. Ce sont aussi deux sports où le dépassement de soi est primordial… Là aussi le parallèle est intéressant. Il faut donner le meilleur de soi-même et rester lucide, ne pas se faire submerger par ses émotions ou par les événements. En la matière, on peut s’apporter l’un à l’autre parce que d’une certaine façon, on vit la même chose, les émotions sont identiques.
Il y a un plaisir à se savoir reconnu, même sur un territoire qui est tourné vers la mer et non la montagne ?
Oui, ça fait vraiment plaisir. Le biathlon est reconnu partout en France désormais. Certains nous reconnaissent, c’est chouette de voir ça. Après, on reste des athlètes simples et c’est important de garder les pieds sur terre et de rester accessible auprès du plus grand nombre.
Imagines-tu un jour passer dix-huit jours sur un bateau ?
Sincèrement, j’aimerais tenter l’expérience ! Les conditions météo aujourd’hui n’ont pas permis de le faire mais j’aurai vraiment aimé le faire !