Maggie Adamson – Calanach Finlayson : « la Transat Paprec, c’est la course parfaite ! »
- Antoine Grenapin
- il y a 5 jours
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PAROLES DE DUOS. Maggie et Calanach ont une histoire qui dit beaucoup de la force de la course au large et de son évolution. Les deux Écossais ont eu l’idée de s’associer alors que le projet d’une épreuve olympique de course au large mixte était évoqué il y a une poignée d’année. Ils ont continué à naviguer ensemble et ont remporté la saison dernière le championnat du monde de course au large disputé à Lorient. Complices et complémentaires, le binôme de Solan Ocean Racing donneront tout pour viser la première partie du tableau. L’occasion d’apprendre davantage à les connaître, à l’instar de Maggie qui, en plus d’être skippeuse, est une violoniste confirmée. Calanach s’est prêté au jeu de l’interview.

Vous avez été parmi les derniers à vous inscrire sur cette course… Comment ça s’est passé ?
Calanach : On avait envie d’y participer depuis deux ans, depuis la dernière édition finalement. Ça a été un vrai challenge de trouver les financements pour y participer. Quand nous avons gagné le championnat du monde l’an dernier à Lorient, on s’est dit qu’on allait peut-être avoir notre chance désormais pour lancer notre campagne, trouver des fonds et participer à la Transat Paprec. Ces derniers mois, on a travaillé étape par étape et un mois avant, on a eu des retours positifs de sponsors qui nous permettent d’assurer notre participation.
D’où vient votre motivation de participer à la course ?
J’aime beaucoup l’idée de traverser l’Atlantique. C’est vraiment un challenge qui est génial. Le fait de longer les côtes portugaises puis de bifurquer à l’Ouest, c’est vraiment sympa. Par ailleurs, c’est parfait que ce soit en double mixte. Maggie et moi, on navigue beaucoup ensemble depuis deux à trois ans. Et puis le Figaro est un bateau fantastique et nous avons tous le même bateau ! Il y a tout pour que ce soit la course parfaite !
"Le niveau entre les Figaro dans cette course, c’est une étape au-dessus."
Vous vous connaissez depuis longtemps…
Notre histoire a commencé à la fin du Covid au moment où on évoquait la possibilité que le double mixte soit aux Jeux Olympiques. Il y a eu un programme de détection au Royaume-Uni pour constituer des duos. Maggie était impliquée. Moi, j’étais en Allemagne, j’observais ça de loin et j’avais vraiment envie d’y aller. Je suis donc rapidement revenu en Angleterre. On a commencé par naviguer l’un contre l’autre dans de petites courses. En 2022, on a été associés pour la première fois tous les deux dans une course en Italie en Figaro. On a terminé troisième et à partir de là, on a commencé à lancer notre projet.
Quel sera l’objectif pour vous ?
Le niveau entre les Figaro dans cette course, c’est une étape au-dessus. La majorité des skippers s’entraîne tout le temps, le plateau est très relevé. Mais nous avons tous les deux déjà traversé l’Atlantique. Forcément, le premier objectif sera de finir. Et si on peut terminer dans la première moitié de la flotte, ce serait génial !