Un temps clément au départ et une première nuit tonique !
- Antoine Grenapin
- il y a 7 jours
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À mesure que se rapproche le Jour-J, les prévisions météo s’affinent. 12 à 15 nœuds de vent sont attendus dimanche au départ avec quelques trouées de ciel bleu malgré la grisaille. Les skippers devront passer un front durant la première nuit avant une traversée du Golfe de Gascogne qui s’annonce rapide. Explications.

Cela devient une obsession. Skippers, membres d’équipes, de la direction de course, de l’organisation, visiteurs et amateurs de course au large : tous ont les yeux rivés sur les conditions météo à venir. « Ça commence tout juste à s’affiner, confiait hier en milieu de journée Charlotte Yven (Skipper Macif). Avant, les fichiers avaient du mal à s’accorder sur le début de course mais là, ça a l’air de se caler. » C’est ce que confirme Francis Le Goff, le directeur de course. Vendredi matin, il a pris le temps de détailler les conditions du début de course.
DE « BONNES CONDITIONS POUR LE DÉPART »
Ceux qui ont passé la semaine à Concarneau ont découvert (ou redécouvert) que la météo peut y être très capricieuse. Mais pas question de tirer des conclusions trop hâtives : le ciel peut aussi être clément et ce sera le cas ce dimanche. « On va avoir un vent de Nord-Ouest de 12 à 15 nœuds, avec très peu de clapot », précise Francis Le Goff. Il pourrait même « y avoir quelques trouées de ciel bleu ».
L’occasion d’assister à un parcours côtier qui s’annonce spectaculaire. Il passera notamment par la baie de Port-La-Forêt, le Cap Coz abordé au près, un retour dans le chenal et l’entrée du port avant de filer vers les Glénan et le Golfe de Gascogne. En tout, le parcours côtier devrait durer entre 1h15 et 1h30 pour les plus rapides et ravira à coup sûr tous les spectateurs, à terre comme en mer.
DES PREMIERS JOURS, « INTENSES ET RAPIDES »
Après le départ, les skippers pourront se remettre de leurs émotions pendant quelques heures. Mais il faudra rester particulièrement concentré. En cause : un passage de front à négocier durant leur première nuit. « Il ne devrait pas être très actif mais soutenu et régulier, précise Francis. On attend aux alentours de 25 nœuds moyen mais pas trop de rafales ni d’instabilité ».
Dans les heures qui suivent, le vent devrait mollir. La traversée du Golfe de Gascogne « pourrait se faire sur un seul bord » précise Charlotte Yven puisqu’un vent d’Ouest devrait les aider à y parvenir. Ils pourraient mettre deux jours avant d’atteindre le Golfe de Gascogne.
« L'ALIZÉ PORTUGAIS » ET LA PALMA
Une fois qu’ils l’auront dépassé, les skippers devraient bénéficier du « fameux alizé portugais ». « Il a l’air de s’installer et d’être présent tout le temps même s’il est plus ou moins fort en fonction des modèles », décrypte le directeur de course. Les marins évolueront donc au portant et pourront utiliser leurs spis. « Ce sont des conditions régulières qui sont propices à ceux qui maîtrisent leurs bateaux, poursuit Francis. Dès le départ, certains auront un bon coup à jouer ». Les premiers sont attendus à La Palma en « après un peu plus de sept jours en mer ». Bien entendu, les conditions peuvent encore évoluer d’ici là. Affaire à suivre !